Une addition sucrée!!
Plus de 5% des français, soit environ, 3,7 millions de personnes prennent un traitement médicamenteux pour leur diabète. A cela s’ajoute environ 500 000 diabétiques qui s’ignorent. Le diabète de type 2 est le plus courant et touche entre 85 et 90% des diabétiques.
Quand on est atteint de diabète de type 2, le corps ne produit pas assez d’insuline ou bien ses cellules sont incapables de l’utiliser.
Nous avons toujours été d’avis que la musculation peut avoir un impact significatif sur la santé et le développement de plusieurs pathologies telles que le diabète de type 2. Des recherches menées au CDC (Centre de contrôle et de prévention des maladies) à Atlanta, U.S.A., sont porteuses de bonnes nouvelles dans ce domaine.
Coté Science…
Les chercheurs du CDC ont calculé la fréquence des séances de musculation chez 4760 adultes hommes, âgés de 20 à 79 ans. Ils ont réparti les sujets en trois groupes selon cette fréquence:
1- Faible: ceux qui s’entrainaient moins d’une fois par semaine.
2- Modérée: ceux qui s’entrainaient 1 à 2,9 fois par semaine.
3- Élevée: ceux qui s’entrainaient trois fois par semaine et plus.
Plus les séances hebdomadaires étaient nombreuses, plus le taux d’insuline à jeun des sujets était bas.
UN REMÈDE DE POIDS
La baisse du taux d’insuline associée à une augmentation parallèle de la fréquence d’entrainement indique clairement que la musculation agit positivement sur la sensibilité à l’insuline: cet effet est déterminant pour prévenir la survenue du diabète. Selon les chercheurs, la pratique régulière des « poids et haltères » est un mode de prévention du diabète réaliste, réalisable et efficace chez l’adulte.